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La version anglaise suivra le texte francais!
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Sunday, May 16, 2010

Différences

J'ai déjà dit à quelques reprises que mon adaptation à l'Afrique s'était
bien passée. Ce n'est pas que je ne remarquais pas les différences, mais
plutôt que les différences ne me choquaient pas je ne les voyais pas comme
différences. Ça doit être un moyen de me protéger que j'ai acquis avec les
années, un genre de réaction d'autruche. Par contre, il y a une chose ici
qui m'a « choquée » et à laquelle je ne m'habitue pas; les cochons. Sous la
bagotte, l'endroit ou on mange, parle et relax, on peut entendre les cochons
de l'autre côté de la clôture en sarigani (genre de paille-bois tressé). Le
son si gracieux (not) qu'émettent ces bêtes à 3-4 mètres d'où nous sommes
assis nous fait souvent sursauter le soir. Dans la rue et dans les sentiers,
les cochons sont partout. Dans plusieurs pays, les cochons sauvages sont
extrêmement dangereux et c'est peut-être avec cette idée en tête que même
après un mois, à chaque fois que j'en croise un, le cour m'arrête pour une
seconde et la méfiance se fait sentir. C'est étrange, tout peut être vu
comme « normal »; la manque d'électricité, le paysage, les maisons en
briques et en paille, mais les cochons, non.

Une fois la routine installée et que je suis bien établie, je repasse les
différences une par une dans mes moments de pause. Il y a les arbres vert et
garni qui poussent dans une terre qui semble n'être rien d'autre que du
sable et de la poussière bien condensés. Il y a aussi les flamboyants. ces
arbres immenses aux fleurs rouges qui surplombent une partie de la
concession et le terrain en face de la base. Il y a tous ces papillons de
formes et couleurs différentes et bien sur l'éventail d'insectes de
minuscule à immense (10cm). Même si je n'en ai pas encore vu, la population
de serpents se fait sentir et de plus en plus de victimes de morsure de
serpent se présentent au centre de santé. Sinon, il y a cette chaleur que j'
ignorais obstinément, mais après un mois elle surgit dans mon esprit comme
une incongruité à ma réalité montréalaise. Certains jours le vent souffle et
c'est franchement agréable. D'autres jours, lorsque l'air est stagnant, je
ne peux me sentir ailleurs qu'au centre de l'Afrique, à des milliers de
kilomètres de ma mère patrie. Cette impression se renforce lorsque l'équipe
va se promener le soir vers 17h. On marche dans la rue et c'est comme le
spectacle pour tous. « Attention attention, les 'moujou' sont en cavale »!
Disons qu'on détone avec notre peau blanche et nos cheveux clairs. On
détonne tellement que les très jeunes enfants pleurent de peur si on les
regarde trop longtemps! Heureusement que les plus vieux n'ont surtout pas ce
problème et se font un plaisir de nous saluer et de nous serrer la pince!

C'est avec les différences qu'on crée une variété, n'est-ce pas!

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